Constantinople, fin de l Empire ottoman. Gülgül, jeune lutteur au palais du sultan, est formé aux mystères de la calligraphie. Par quel miracle ? On apprendra vite qu il est le fils caché du calligraphe personnel du sultan. Né d un père Juif converti à l islam et d une mère chrétienne, élancé et d une rare beauté, il incarne le cosmopolitisme de l empire finissant.Le voici mêlé malgré lui à une ténébreuse affaire de faux, ourdie par des marchands du Bazar aux dépens du sultan. Il la dévoilera.À la chute de l Empire, il est engagé dans une maison close, où un couple de prostituées le prend en affection et l associe à ses ébats. Elles lui apprennent la danse orientale, un art où il excellera, déguisé en femme.Le cosmopolitisme de Constantinople dégénère en tensions ethniques. Dans l Empire devenu République, Kemal Atatürk modernise le pays à marche forcée. Champion national de lutte, héros de la jeune nation, Gülgül s attirera l admiration du nouveau maître. Un complot visant à assassiner Atatürk sera déjoué grâce à lui. Un amour improbable le liera à Bella, une grande bourgeoise plus âgée que lui.Entre art délicat de la calligraphie et mystères des maisons closes, entre nationalisme sportif et conspiration politique, Le danseur oriental brosse le tableau envoûtant d une Constantinople décadente.