Bethia a quatorze ans, en 1660, quand elle commence son journal. Elle vit sur l'île de Martha's Vineyard (Massachusetts) avec son père, pasteur, son frère aîné et sa petite soeur. Depuis la mort de sa mère, elle a en charge l'entretien de la maison. Curieuse de tout, elle admet difficilement que l'enseignement paternel soit exclusivement réservé à son frère. Elle se lie d'amitié avec le jeune Caleb, de la tribu indienne qui occupe une grande partie des terres. Grâce à elle et à son père, il deviendra le premier Indien diplômé de Harvard. On retrouve les caractéristiques des livres de Geraldine Brooks (La solitude du docteur March, NB novembre 2010) dans ce roman, à tonalité résolument morale, bien situé dans son cadre historique. En effet, l'auteur, vivant sur l'île de Vineyard, est très bien documentée. L'épopée qu'elle bâtit sur l'exceptionnel destin véridique d'un jeune Amérindien du XVIIe siècle est pleine de rebondissements, d'aventures, de détails sur la confrontation de deux cultures et se lit avec intérêt et plaisir jusqu'au bout. (source : les-notes.fr)