Londres, années 1880. À la mort de son père, homme d'affaires ruiné, Frances, fille unique déjà orpheline d'une mère dont la famille aristocratique la repousse, doit choisir : devenir domestique ou épouser Edwin, un lointain cousin. Elle accepte le mariage arrangé, s'embarque pour l'Afrique du Sud où est parti Edwin. Pendant la traversée, elle s'éprend d'un beau William qui l'abandonne dès l'arrivée au Cap. Il lui faut donc rejoindre le désert inhospitalier où son mari, médecin idéaliste, lutte contre la variole. Elle aboutit à Kimberley où les propriétaires des mines de diamant, par cupidité, s'opposent violemment à l'action d'Edwin. Le roman dépasse largement le destin d'une femme à l'ère victorienne. Il évoque, à côté de la vie des fermiers boers pieux et industrieux, celle des misérables travailleurs exploités dans les mines par des magnats avides et corrompus qui vont jusqu'à nier une redoutable épidémie de variole. Quant aux deux personnages masculins, le contraste entre le viveur égoïste et l'altruiste vertueux est un peu trop manichéen. L'exact symbole de la survie courageuse de l'héroïne est l'arbre de fièvre qui renaît avec les pluies. Cette fiction historique souligne les différences sociales et des solidarités inattendues. Une histoire romanesque attachante. (source : les-notes.fr)