Nicola est le personnage central de ces souvenirs, épouse et mère énergique, courageuse, fantasque, à la limite de la folie, toujours debout malgré les épreuves. Avec son mari, elle n'a de cesse de s'implanter dans l'Afrique qui a bercé son enfance. Après le Kenya, la Rhodésie. Bien que la guerre et les deuils les rattrapent, les Fuller résistent avec témérité jusqu'au moment où le nouveau Zimbabwe, infernal, les oblige à partir pour la Zambie, où ils résident actuellement, sereins, sous l'arbre de l'oubli. « J'ai possédé une ferme en Afrique… ». Comme Karen Blixen, l'auteur a vécu dans une ferme africaine. Alexandra Fuller (Larmes de pierre : une enfance africaine, Livre du Mois NB juillet 2002 et L'Afrique au coeur, NB décembre 2005) relate la vie de ses parents, d'origine britannique, qui se sont installés sur ce continent. Elle écrit sur sa drôle de famille avec un style merveilleux qui mêle avec délice, tendresse et humour. Elle trouve une grande justesse de ton pour aborder le thème des Blancs d'Afrique. Sa grande poésie exprime la magie de la lumière équatoriale du ciel kenyan. On écoute en rêvant. (source : les-notes.fr)