Il était une fois dans l'ouest une plaine immense et des hommes, solitaires, en quête de chevaux, d'argent, de terres, d'un nouveau départ, d'une rédemption. Ils croisent le chemin des Indiens, d'une Indienne aux activités chamaniques, de bandits. Ils souffrent de la soif, subissent des orages violents, se plient comme ils peuvent aux rudesses de la nature. Après bien des péripéties, ils atteignent une petite ville en gestation, qu'ils vont contribuer à faire grandir. Ils y trouvent un but et un apaisement. Ce western aux personnages originaux et bien typés, loins des archétypes du genre, décrit le passage de l'errance, et d'un lien fort avec la nature, à la sédentarité. Céline Minard confirme son talent stylistique (So long, Luise, NB octobre 2011). La première partie se déroule dans une ambiance sauvage, intense et prenante, parfois à la limite du réalisme, et à travers l'écriture passe un lyrisme dense et retenu. A l'âpreté des conditions de vie répond la rugosité des hommes. La deuxième partie, en ville, devient plus tendre à mesure que les héros se civilisent et s'adoucissent. Des passages prosaïques, d'autres humoristiques, ponctuent cette chronique de la naissance d'une vie citadine et solidaire. Captivant et savoureux. (source : les-notes.fr)