Lancelot – a-t-on idée d'avoir un prénom aussi désuet ! – Lancelot, donc, traverse la vie dans une sorte de lévitation. Un jour, une chaussure à talon haut, sublime, lui tombe sur la tête ; à qui appartient-elle ? À la plus ensorcelante des créatures. Hop, il quitte son épouse pour la suivre au bout du monde. Hélas, on la retrouve, quelques années de bonheur plus tard, noyée au fond de la rivière dans une voiture inconnue. Écrasé par le chagrin, le voilà en outre submergé par une question obsédante. Qui était-elle ? Ce roman commencé comme un conte de fées, coucou Cendrillon et sa pantoufle, se poursuit dans une angoissante quête/enquête sur le passé de la bien-aimée. Le lecteur est d'emblée séduit par ce roman bourré de charme nonchalant, onirique et intemporel, servi par un style narratif tout en légèreté, délicieusement imagé, encore plus abouti que dans Déloger l'animal (NB août-septembre 2005). (source : les-notes.fr)