A Morlaix, la réouverture de la manufacture des tabacs, par Napoléon Ier donne un coup de fouet à la ville. Après les années de turbulences révolutionnaires, descendants de corsaires, marins, commerçants, ouvriers et paysans mordent dans la vie à pleines dents. Ainsi Charles Dirou devient-il contremaître et pompier à la manufacture, Joséphine Launay, papetière, ou Jean-Nicolas Bozec, notaire. Et Gabrielle, la belle et généreuse brodeuse aux doigts d'or, fait merveille dans l'atelier de roulage des cigares. La modernité est en route et, désormais, le chemin de fer traverse la ville sur son fameux viaduc.