«Au moment de prendre le bain, j'ai enlevé ma montre, une montre offerte par l'homme que j'aime et où l'artiste a inscrit sur le cadran, en demi-cercle, À ce soir. J'ai constaté que le cadran était totalement embué. On dit que la peur crée des sécrétions toxiques. À ce soir était comme effacé. La date, elle, était bien visible.Treize juillet. Dix-sept ans après la mort de Rémi.Le texte qui suit s'est imposé à moi juste après. Il a surgi de la nuit.»
«Silence de la fin de l'aube. De l'autre côté de la grand-route, commence le chemin des Masques. Les lauriers puisent de l'eau sale dans le canal et s'entremêlent.»