Elizabeth porte en elle la chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte. Sa cousine Cosette, qu'elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s'installe dans « la Maison aux escaliers », qu'elle a achetée. Elizabeth l'y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette. Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d'un peintre de la Renaissance l'obsède ; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse. Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s'ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne... La Maison aux escaliers est un hommage aux Ailes de la colombe et à l'oeuvre de Henry James. Ruth Rendell y atteint un nouveau sommet dans son art, ajoutant à la richesse de son modèle, une violence psychologique et les rebondissements d'une intrigue d'où l'angoisse n'est jamais absente. Un grand écrivain à l'apogée de ses moyens. Un très grand roman. Ruth Rendell est le seul auteur à avoir été deux fois consacré par le « Golden Dagger » (Poignard d'Or) décerné par l'Association britannique des auteurs de romans policiers. Traduite en seize langues, elle s'est imposée internationalement comme l'un des tout premiers auteurs de romans de psychologie criminelle.