Dans les faubourgs de Kaboul, Nassim et Nassima assument joyeusement les corvées domestiques, avec la « bande de la pompe à l'eau » ou chez le boulanger. Trop pauvres pour que leurs familles les envoient à l'école, tout les rapproche même leurs prénoms. Jusqu'au jour où Nassim, seul garçon de sa fratrie, endosse l'uniforme scolaire. Pour Nassima c'est une trahison, elle veut apprendre elle-aussi mais elle se heurte au poids de la tradition, à l'autorité sans partage de son père, à la peur diffuse des représailles des talibans. Sa mère, image de ces femmes déterminées qui font patiemment évoluer leur condition, saura trouver les mots pour emporter la décision. Ce récit, vivant, ponctué de chahuts et de chuchotements, révèle aux écoliers d'ici sans discours moralisateur que l'école peut être un privilège. (source : les-notes.fr)