En 1942, Victoria et Virgile vivent seuls dans leur petite ferme isolée en Dordogne, près de la rivière traversée par la ligne de démarcation. Virgile est menuisier et possède une barque avec laquelle il accepte de faire passer des clandestins en zone libre. N'ayant jamais pu avoir d'enfant, le couple recueille avec enthousiasme deux petits Juifs. Ils les protègent et les soignent avec amour jusqu'à partager leur destin. Christian Signol choisit son sujet dans une triste période de notre Histoire dont il s'est déjà beaucoup inspiré (dans son avant-propos il explique pourquoi il a voulu parler de ces humbles héros bien souvent oubliés aujourd'hui). À son habitude il décrit le comportement de paysans simples, généreux, qui gardent les mêmes valeurs morales de père en fils et n'imaginent pas pouvoir refuser une aide gratuite, même si elle comporte des risques. Semblables à ceux que peint l'auteur dans ses nombreux romans (Au coeur des forêts, NB novembre 2011), Victoria et Virgile sont attachants et le lecteur se laisse porter par le récit. (source : les-notes.fr)