Trois dates marquent le drame vécu par Isabelle. Le 27 mai 2005, elle est atrocement défigurée par son propre chien ; admise au CHU d'Amiens « dans le service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie », une greffe partielle de visage, « jamais osée encore », lui est proposée. Dans le secret, une importante équipe médicale est mobilisée en France pour préparer minutieusement l'intervention qui, après une attente pesante, a lieu le 26 novembre . Les médias s'emparent de cette première mondiale ! Le 26 février 2006, une conférence de presse est organisée afin que le « discernement » l'emporte sur « l'affabulation ». Par-delà l'incroyable élan autour d'Isabelle, Noëlle Châtelet donne une relation très humaine d'un combat ouvrant à de prochaines avancées scientifiques ; elle s'interroge sur la relation donneur/greffé et la reconstruction de l'identité du receveur. Elle fait parler alternativement dans de courts chapitres la jeune femme et tous ceux qui sont intervenus dans cette aventure. (source : les-notes.fr)